Accueil Assurances Taux d'une assurance vie : comment fonctionne-t-il ?

Taux d'une assurance vie : comment fonctionne-t-il ?

Taux d'une assurance vie : comment fonctionne-t-il ?

On a tous souscrit, a un moment ou à un autre, un contrat d'assurance. Que ce soit pour l'habitation, le voyage ou les aléas de la vie, telles les maladies. Le principe d'une assurance est fondé sur la notion qu'une personne ne saurait faire face aux conséquences financières d'un épisode de sa vie. L'assurance lui garantit des versements pour l'aider à affronter ce risque financier lorsqu'il en a le plus besoin. Par exemple, une assurance automobile, va aider le souscripteur à faire face aux dépenses qu'il risque d'encourir à la suite d'un accident. L'épisode aléatoire repose sur trois critères :

  • Le futur - On ne peut qu'assurer un épisode qui ne s'est pas encore produit.
  • L'incertain - On ne peut assurer un risque certain dont la date est connue d'avance.
  • L'involontaire - On n'assure pas les dommages que l'assuré cause ou se cause volontairement.

Saviez-vous que l'assurance vie est le premier moyen d'épargne en France ? En effet, l'assurance vie est perçue comme un investissement et représenterait une somme de presque 1,9 milliard d'euros rien que pour l'année 2021. Il existe 3 types d'assurance vie :

  • L'assurance en cas de vie - Le bénéficiaire peut être l'assuré lui-même. C'est un placement qui permet à l'assuré ou à son bénéficiaire de toucher une rente ou un capital à l'échéance du contrat d'assurance.
  • L'assurance en cas de décès - Dans ce cas précis, l'échéance arrive au moment du décès de l'assuré. C'est son bénéficiaire, désigné à l'avance, qui touche le versement de la somme due.
  • Le contrat vie et décès - Là, c'est un contrat mixte qui réunit les conditions des deux contrats précédents. Le versement de la rente ou du capital se fait au profit soit de l'assuré, soit de son bénéficiaire

Quel est le taux de l'assurance vie actuellement ?

Il y a 3 types de contrats d'assurance vie :

  • Le contrat d'assurance vie en euros où un taux minimum garanti est indiqué au moment de la signature du contrat entre l'assureur et l'assuré. Les primes sont placées par l'assureur sur des fonds en euros.
  • Le contrat d'assurance vie en unités de compte - C'est l'assuré qui choisit les supports (actions, obligations, actifs immobiliers, etc). Le rendement n'est pas garanti sur un contrat en unités de compte et il est variable selon les années. L'assuré peut même se retrouver avec un rendement négatif.
  • Le contrat d'assurance vie multisupport ou les fonds peuvent être placés sur des fonds en euros ou en unités de compte.

L'assurance vie a un taux qui correspond à une rémunération annuelle. Le principe en est simple : l'assuré verse une prime, chaque année, et cette prime est placée sur des fonds en euros. Elle génère des gains qui produisent des intérêts. Dans le cas d'une assurance en euros, l'assureur réinvestit l'épargne des assurés et c'est ça qui génère les bénéfices reversés. Le rendement d'une assurance vie est calculé selon deux critères : le taux d'intérêt technique et la participation aux bénéfices. Le taux d'intérêt technique est la rémunération minimale du contrat, dont le niveau est fixée par l'assureur. Le rendement de fonds en euros est net de frais de gestion. En ce qui concerne la participation aux bénéfices, son niveau est calculé par la performance des placements effectués par l'assureur qui en assure la gestion . Le taux est calculé au 31 décembre de chaque année et le versement du rendement effectué par l'assureur au cours du premier trimestre de l'année suivante. Avec la baisse des taux d'intérêt de ces dernières années, le taux de l'assurance vie a eu tendance à baisser. Depuis la reprise, le rendement a amorcé une légère hausse. La performance assurance vie 2022 a vu des taux de rendement ayant dépassé la barre des 2%. On a même vu des rendements de 2,5% dans certains cas. Un taux pas atteint depuis plusieurs années.

Quels sont les inconvénients de l'assurance vie ?

L'assurance vie a beau être le placement préféré des Français,   il comporte un certain nombre de risques.

  • Le premier risque auquel doit faire face un assuré est celui qui suit un rachat total. Il est possible de racheter ses fonds même si ceux-ci ne sont jamais bloqués. Mais cela ne se fait pas sans perte. Même si le rachat est gratuit, il entraine la clôture du contrat d'assurance vie et la perte de l'antériorité fiscale du placement. Ce problème ne se pose pas si la date de souscription de contrat est antérieure à 8 ans.
  • L'impossibilité de transférer les contrats d'assurance vie. Il est quasiment impossible de transférer son contrat d'assurance vie vers une autre banque ou compagnie d'assurance sans clôturer son assurance. Ceci entraine la perte des avantages fiscaux, à moins que l'opération ne se fasse qu'au bout des 8 années fatidiques.
  • Le flou concernant les frais des assurances. Pour le commun des mortels, il est parfois difficile de s'y retrouver dans les différents types de frais encourus au cours de la vie du contrat auprès des assurances. Il faut donc pouvoir faire la distinction entre les différents frais qui sont encourus lors des contrats d'assurance vie : le frais d'entrée, les frais de versements, les frais de gestion et les frais d'arbitrage.
  • Les limites de la fiscalité de l'assurance vie : La fiscalité est, effectivement, avantageuse pour les souscripteurs de contrats a long terme. Au bout de 8 ans de souscription, la taxation est plus forte en cas de rachat de contrats en deçà du seuil de 8 ans.
  • Les avantages réduits pour le versement de primes effectué après 70 ans.

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