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Immobilier: les nouveautés sur les prêts cette année

Immobilier: les nouveautés sur les prêts cette année

Le marché de l'immobilier a réellement connu un réel rebondissement ces trois dernières années, notamment avec un volume annuel des transactions qui semble être très dynamique. Bien que cette évolution paraît suivre son cours, quelques changements sont aussi en vue, surtout concernant les prêts immobiliers. Pour mieux connaître ses privilèges et sa situation avant de prendre une décision, voici donc quelques changements à retenir pour cette année.

La réforme de l'assurance emprunteur

Depuis le mois de janvier, il est désormais possible de changer d'assurance emprunteur comme il l'est aussi avec l'assurance automobile ou habitation. En général, selon la Constitution, toute assurance souscrite dans la cadre d'un prêt immobilier peut être renégociée chaque année, peu importe la date de souscription. Ce sera donc bénéfique pour tous les particuliers puisque durant toute la période du prêt immobilier que ce soit de 10, 15 ou 20 ans, la situation financière peut connaître une évolution. De plus, il sera possible d'adapter l'assurance emprunteur à la situation de chacun. Changer d'assurance emprunteur en souscrivant à un contrat de groupe ou collectif proposé par l'établissement prêteur permet d'avoir l'avantage d'obtenir un contrat individuel. Celui-ci permet notamment de tenir en compte le profil et la situation concernant l'emprunteur. Deux réformes régissent d'ailleurs l'assurance emprunteur, notamment, la loi Hamon et l'amendement Bourquin. Si vous avez donc eu l'occasion de souscrire à un contrat de prêt avant le 22 février 2017, à partir de cette année 2018, vous pourrez chaque année, à l'échéance, changer d'assurance. Tandis que pour un contrat de prêt signé depuis le 22 février 2017, la possibilité de résiliation annuelle sera applicable sans délai. Dans ce cas, si vous souhaitez donc bénéficier de ces avantages, il serait temps de procéder à une simulation d'assurance emprunteur afin d'améliorer votre situation.

Les taux des prêts immobiliers en baisse

Suite aux derniers mois de 2017, les taux de prêts immobiliers restent jusqu'à présent à des niveaux bas. Cette position est surtout favorisée par la rude concurrence sur le marché poussant aux établissements prêteurs à offrir des conditions alléchantes aux nouveaux clients. Afin de permettre aux particuliers d'acquérir un bien immobilier afin de réaliser leur projet, les établissements prêteurs maintiennent leur proposition à offrir des taux supérieurs de quelques centimes seulement des taux bas historiques. D'ailleurs, jusqu'à aujourd'hui, l'on constate une légère baisse sur un mois. En outre, la plupart des emprunteurs négocient leurs prêts à 1,40 % sur 15 ans. Pour une durée de 20 ans, le taux est de 1,62 %. Pour les prêts allant jusqu'à 25 ans, le taux moyen est de 1,90 %. Ce qui démontre clairement la stabilité des taux des prêts par rapport à leurs niveaux de l'année dernière. Pour ceux qui envisagent donc de se lancer dans un projet immobilier, le moment est actuellement propice pour la concrétisation de quelconques projets avec de telles conditions. Toutefois, si une hausse des taux principaux survient en 2018, les conditions d'emprunt seront désavantageuses. Bien qu'aucun changement n'ait été prévu d'après les experts du crédit immobilier, il faudra quand même envisager de se lancer dans le projet d'achat immobilier durant la première moitié de l'année.

La domiciliation de salaires par les banques bien encadrée

Depuis le 1er janvier 2018, les pratiques de la banque contraignant les emprunteurs à domicilier leurs salaires ou encore les revenus assimilés sur un compte ouvert sont désormais réglementées. Pour imposer ces usages, les établissements bancaires doivent se conformer à deux conditions. Pour la première, ils doivent pertinemment indiquer dans l'offre de prêt l'avantage individualisé accordé en échange de la domiciliation. Pour la seconde, la clause du contrat ne peut être valide que durant une durée maximale de 10 ans et ne peut pas dépasser la durée de remboursement. Si le débiteur ne respecte donc pas la clause de domiciliation avant la période de 10 du prêt, l'avantage individualisé lui sera restitué. Au-delà de cette période, l'emprunteur peut domicilier ses revenus ailleurs. L'encadrement de la domiciliation des salaires sera donc un plus pour les particuliers qui veulent réellement concrétiser l'acquisition d'un bien immobilier. En signant la clause de domiciliation, l'on bénéficie d'un taux préférentiel. Toutefois, il faudra être vigilant en signant le contrat, car il peut être possible que la domiciliation ne soit pas mentionnée dans le document, ou si elle est mentionnée, mais qu'elle n'indique pas de contrepartie. Ce qui est alors illégal. Dans ce cas de figure, l'emprunteur a librement le droit de demander le versement de son salaire sur un autre compte et la banque n'a pas le droit de s'en opposer.

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